vendredi 31 juillet 2015

Bienvenue à Zombieland, de Ruben Fleischer.

Bienvenue à Zombieland

Réalisateur : Ruben Fleischer.

Date sortie FR : Le 25 novembre 2009 au cinéma et déjà en dvd. 

Genre : Comédie - Horreur (Etats-Unis)

Durée :  1h20


Les Acteurs : Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin, Emma Stone, Bill Murray...


Note : 2/5  


Synopsis : 


"Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l'idée d'être dévoré. C'est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d'un fusil d'assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre.
Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre..."


La Chronique :


N'étais-je pas d'humeur à rire ? Je l'ignore... Ce qui en revanche est certains, c'est que je n'ai pas vraiment été réceptif à l'humour de "Bienvenue à Zombieland"! 

Est-ce la cohabitation zombies-humour la coupable de cette indigestion ? Disons... que... oui et non... NON, car j'ai déjà su sourire et rire devant un tel mélange, comme dans "Warm Bodies" par exemple, qui prend le statut de zombie avec beaucoup de légèreté. Et OUI, car la mauvaise réalisation de Zombieland, à non seulement été voulu, mais a aussi été tellement accentué qu'elle m'a crevé les yeux et que je n'ai pas réussi à le supporter... 
Je comprends très bien que cela soit le choix du réalisateur : transformer ce qui fait peur en une partie de rigolade, c'est clairement le but recherché, et si Zombieland n'avait pas franchi le surdosage, je crois que j'aurais beaucoup plus appréciée ce film ! 

D'ailleurs, il n'y a pas que des mauvais points : 
- Le début et l'énonciation des règles pour survivre qui s'étale tout au long du film, donnait au scénario de très bonnes bases. 
- Le ringard, froussard et miraculé qui survit on ne sait pas comment depuis tout ce temps, c'est aussi un très bon point pour exploiter la comédie. 
- L'acteur Woody Harrelson, naturellement drôle et extrêmement doué, dans le rôle de Tallahassee légèrement taré et accroc aux Twinkies est clairement le GROS atout du film. 
- Tout comme les scènes chez Bill Murray et en particulier l'apparition de ce dernier. De petites scènes amusantes, décalés, mais que j'aurais vraiment adoré si à côté cela n'avait pas été QUE du grand n'importe quoi et que l'histoire avait un but, un VRAI but, quelque chose de cohérent et non une fin bidon comme celle que "Bienvenue à Zombieland" nous fourni... 

Ai-je besoin d'aller plus loin dans cette chronique... ? lol

Finalement, j'étais partie sur une note de 3/5 au début de ce "joli" récit et je me rends compte après mon petit "massacre", qu'un 2/5 est plus approprié... Je m'excuse d'avance auprès de notre petite Célou et de son chéri, qui m'ont donné ce film en tant que challenge et qui eux aime beaucoup Zombieland. (Et oui, encore une fois, je suis en désaccord avec lui... Qu'elle surprise !!! lol.) Mais preuve en ai, que cette comédie-horreur peu plaire à certains, alors n'hésitez tout de même pas à tenter votre chance !


Bande-annonce :


Dead Rising : Watchtower, de Zack Lipovsky

Dead Rising

Réalisateur : Zack Lipovsky

Date sortie FR : 2014

Genre : Épouvante, Horreur, Zombie (Américain)

Durée : 1h58

Les Acteurs : Jesse Metcalfe, Meghan Ory, Virginia Madsen, Keegan Connor Tracy, Aleks Paunovic, Dennis Haysbert, Gary Jones, Carrie Genzel

Note : 2.5/5


Synopsis :
Un vaccin gouvernemental échoue à stopper l'expansion d'une épidémie transformant les gens en zombies. La résistance s'organise, et clame que le gouvernement pourrait bien avoir une part de responsabilité.

La Chronique :
Pour une adaptation de jeu vidéo, ce film n'est pas trop mal réussi. On y trouve d'ailleurs pas mal de clin d’œil : les armes toutes plus excentriques les unes que les autres, la quête du Zombrex, le clown,...
Le gros défaut du film, c'est sa longueur. Le début commence bien, un centre de piqûres Zombrex se fait attaquer, le petit groupe se forme pour s'échapper et survivre. Jusque là, tout va bien. Seulement après, pendant une heure, on s'endort... Je vous assure, j'ai piqué du nez. Parce que cette partie est lente, sans intérêt et qu'elle ne fait pas avancer le film plus que cela, les réalisateurs auraient pu la couper. Franchement, on s'ennuie les mecs ! MAIS ! Heureusement les dernières 45 minutes nous offrent rebondissements, actions, et final plutôt sympa.
Ce film est bien engagé. Pour lui, l'armée cherche à contrôler toute l'humanité, et il ne passe pas par quatre chemin pour nous donner son opinion.
Meghan Ory ravira les garçons, même si son jeu n'est pas super impressionnant. J'ai préférée la journaliste, plus crédible et bien plus utile au film.
Il y a une grosse partie "humour de garçon" dans ce film : du sang qui gicle, des os qui craquent, de la baston avec des armes qui n'en sont pas, des morts de façon débile,... Bref, rien de bien transcendant. Il faut apprécier l'humour noir mêlée à la violence.

Bon, il y a du sang, des armes loufoques, une petite intrigue, des zombies,... Le cocktail parfait pour une bande de pote avec du pop-corn. Et pour les fans du jeu.
Pour les autres, il y a mieux ! Même si la réalisation est modeste et peut-être mieux réussie que si cela avait été un gros blockbuster.
Attention, risque de dodoter à partir d'une heure de visionnage...


Bande-annonce :

jeudi 30 juillet 2015

Arrow - saisons 1 à 3

Arrow

Créateur : Andrew Kreisberg

Genre : Action, Fantastique

Durée : 42 minutes


Nombre de saisons : 3

Saison à venir : Saison 4



Les Acteurs : Stephen Amell, Katie Cassidy, Willa Holland, David Ramsey, Paul Blackthorne, Emily Bett Rickards, Colton Haynes, John Barrowman,...





Note : 5/5 




Synopsis : Disparu en mer avec son père et sa petite amie, Oliver Queen est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...


La Chronique :

Quand j'ai commencé à connaitre DC Comics, j'adorai l'Archer Vert. Le tir à l'arc étant un de mes sports favoris, il est naturellement monté en tête de mes séries préférées. Mais Arrow est devenu au fil des épisodes bien plus que ça... Il est mon N°1 !
Détaillons un peu les 3 saisons !

Saison 1 :

sortie le 10 octobre 2012 sur CW (USA) et le 8 octobre 2014 sur TF1

On découvre The Arrow au fil des épisodes avec un bonheur sans pareil ! Et ce n'est pas seulement à cause de ses muscles bien ciselés... Les séries suivent souvent un schéma répétitif, comme les séries policières par exemple. Ici, il y a ce côté "un méchant est sur ma liste donc je l'élimine" dans chaque épisode, mais aussi le côté "flash-back" qui nous apprend ce qu'à vécu Oliver sur l'île. Et c'est là où cette série fait mouche : le schéma devient de plus en plus secondaire et on entre dans une vraie histoire de l'archer avec rebondissements et inattendus. Les personnages sont attachants, le héros ne se prend justement pas pour un héros, et on lui retrouve le côté sombre de Batman (et qui va s'accentuer encore plus dans les saisons qui suivent). Les scènes d'action sont incroyables !! La partie romantique de la série est assez tumultueuse et on joue du "je te suis - tu me suis" et inversement. Felicity Smoak est ma préférée dans les personnages secondaires. Ce que j'ai moins aimé côté personnage, c'est que John Diggle soit si peu mis en avant. Niveau scénario, le côté "je dois le cacher à ma famille" me parait naturel mais trop appuyé à certains moments (passe à autre chose Ollie !). Bref, on apprend à tous les épisodes, les flash-backs sont vraiment sympas, et la série nous réserve des tonnes et des tonnes de surprise !!! Et quelle fin...!


Saison 2 :

sortie le 9 octobre 2013 sur CW et le 1er juillet 2015 sur TF1
SPOILERS A PARTIR D'ICI !!!

"Après la destruction des Glades et la mort de Tommy, Oliver est retourné sur Lian Yu, dévasté par la perte de son ami. Felicity et Diggle retournent le chercher et le convainquent de reprendre sa place à Starling City, mais Oliver est désormais décidé à honorer la mémoire de Tommy en ne commettant plus de meurtres. Cependant, alors qu'il reprend ses marques et que le nombre de ses alliés s'agrandit, il est confronté à un ennemi qu'il pensait avoir vaincu des années auparavant : Deathstroke."

Pendant la première saison, j'avais peur que les héros ne soient trop invincible. Je suis contente (pardon Tommy ♥) de voir qu'on a le droit à dire adieu à certains personnages - même s'ils sont secondaires. Je trouve honorable la décision de Arrow de renoncer à tuer des gens, alors que justement, tout le monde lui rappelle qu'il en a tué des dizaines. J'aime cette part d'humanité qui montre que ce n'est pas parce qu'on est un justicier qu'on a le droit de tuer n'importe qui (même si c'est parfois frustrant !). La série s'assombrit au fil des épisodes.
Côté personnage notable dans cette saison, on a Black Canary, Deathstroke et Deadshot. J'utilise ici leurs pseudos pour éviter de trop spoiler ;) Le retour de Black Canary est une vraie surprise et même si j'aime moyen les revenus d'entre les morts, ça ne choque pas plus que cela. Oliver commence à former une réelle équipe pour sauver la ville. Le "hic" vient quand Deathstroke ré-apparaît à son tour. C'est un peu lourd le côté mort-vivant. Mais il est tellement génial en méchant que je ne peux pas leur en vouloir. Je trouve qu'il explose l'écran à chaque apparition. Et au moins, maintenant, ça ne rigole plus ! Je veux parler de Deadshot aussi parce que je le trouve extra ! Il est juste énorme ! J'adore son personnage : méchant et drôle comme je les aime !
Les liaisons entre les flash-backs et la réalité est super, on en apprend encore plus et le scénario regorge de surprise !
La fin est explosive et excellente !
Cette saison est encore meilleure que la première. Donc ne vous arrêtez pas !


Saison 3 :

sortie le 8 octobre 2014 sur CW ; aucune sortie VF prévue pour le moment
"L’Archer est devenu un héros pour les habitants de Starling City. La criminalité au sein de la ville a baissé, la population se sent plus en sécurité et le capitaine Lance a même dissout les forces « anti-Vigilant ». Dorénavant, Oliver pense qu’il peut enfin avoir une vie privée et propose à Felicity un rendez-vous galant. Mais lorsqu'il tourne le regard, Ra's Al Ghul apparaît, le forçant à réaliser qu’il ne pourra jamais être uniquement Oliver Queen, du moins, pas tant que la ville a besoin de l’Archer."

...peut-être que les réalisateurs ont vu trop grand ou qu'ils ont pris la grosse tête - ou les deux...
Les + :
- Clairement, la première partie de la saison est excellente, aussi géniale que les précédentes. Et la dernière scène de la midseason est AWESOME !!! On n'en attendait pas moins !
- La ligue des assassins est très présente dans cette saison et je l'aime beaucoup ! Elle apporte sa touche mystique à la série. En plus, ce ne sont pas des petits joueurs, et quand ils disent quelque chose, ils le font. Et ça, ça fait du bien ! Enfin quelqu'un qui menace vraiment la team Arrow - et qui est plus forte...
- Thea devient plus importante dans cette troisième saison, ajoutant une touche de jeunesse à la série. Je la trouve bien plus "vraie", plus réaliste et plus humaine que les autres (ex : un type est m'embête, je lui casse la gueule). Très sympathique !
- Ray est très sympathique, drôle et sarcastique à souhait. Son armure est plutôt pas mal et le fait qu'il y ai des petits soucis techniques, cela ajoute en plus de l'humour, encore du réalisme. On a les pieds sur Terre, rien n'est "badass" dès le premier essai !

Les - :
- Le scénario semble ralentir, il perd un peu en richesse, malgré la "surprise" de fin de saison : le plan incroyable d'Oliver auquel on s'attendait quand même un peu beaucoup.
- On a moins de scènes d'actions digne de ce nom. Le combat entre toute l'équipe Arrow et la Ligue est plutôt décevant : trop rapide, trop facile, etc...
- Laurel Lance devient une tête à claque. Oui, désolée, mais reprendre le flambeau de Sara, ne faire que des bêtises, s'allier à Malcolm alors que c'est justement lui qui a tué sa soeur,... Bref, je trouve qu'elle devient inutile à la série.
- Les ressuscités... Je crois que j'en ai jamais vu autant dans une série. On en a toute une tripotée, et les deux de la saison précédentes n'étaient pas suffisant, non, ils se sont sentis obligés d'en remettre dans celle-ci. Dommage. Dites, messieurs les réalisateurs, vous savez que blessé grave, c'est tout aussi bien que mort, et que c'est plus crédible niveau guérison ?
- Les flash-backs deviennent lents et un peu moins intéressants que dans les saisons d'avant, et c'est en partie à cause d'eux que la série ralenti.

Sans être un plus ou un moins, le final de la saison 3 est plutôt...étrange. On est content, mais on a une sensation de fin trop rapide. Et les dernières images semblent annoncer une fin définitive alors qu'on sait bien qu'il y aura une suite...

Donc je suis complètement sur cette saison, et j'espère que la prochaine relèvera le niveau !

La saison 4 est prévue pour le 7 octobre 2015 sur CW... Qu'est-ce que j'ai hâte de voir ce qu'ils vont en faire ! Vivement vivement !
Inutile de vous dire que je vous recommande cette série !!!


Bande-annonce saison 1 :


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mardi 28 juillet 2015

Samba, de Eric Toledano & Olivier Nakache.

Samba

Réalisateur : Eric Toledano & Olivier Nakache.

Date sortie FR : Le 15 Octobre 2014 au cinéma et déjà en Dvd.

Genre : Comédie & Drame (Français)

Durée :  1h58.


Les Acteurs : Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim et Izïa Higelin. 


Note : 2.5/5  


Synopsis : 


"Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent... Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d'imagination qu'eux ?"


La Chronique :


J'ai beaucoup hésité à la note que je pouvais accorder à ce film, bien et sans réel défauts, mais qui pourtant n'a pas réussi à pousser l'histoire suffisamment dans l'émotion pour m'emballer plus que ça. 

Le sujet de l'immigration en France était plutôt intéressant à exploiter et la présence d'Omar Sy n'a rien gâché à la qualité du film, au contraire, parfaitement ancré dans ce rôle, il ne nous fait pas une seule fois douté de l'authenticité de Samba, un étranger né au Sénégal désireux de rester en France pour faire vivre sa famille au pays. Et peu importe notre avis au sujet de l'immigration, on ne peu qu'être attendri par la situation de Samba...
Seulement et honnêtement, la performance et la présence de Charlotte Gainsbourg ne m'a pas emballé plus que ça. Son histoire est banale et sans importance, voir même agaçante... On désir se concentrer sur l'histoire de Samba et elle gâche tout avec sa dépression, son balai dans le cul et sa façon de parler plus qu’énervante ! Rassurez-vous, je compatis sincèrement avec toutes les personnes en dépression, seulement, je trouve que dans ces circonstances, son histoire ne correspond pas à ce que j'attendais du film. J'aurais souhaité quelqu'un de plus active, drôle, pleine de vie et qui aurait bouleversé totalement la vie de Samba... Ce qui n'est pas du tout le cas pour le rôle de Charlotte Gainsbourg, ici, dans Samba...

Bref, comme je l'ai dis : Samba d'Eric Toledano et Oliver Nakache, est un film avec un énorme potentiel, bien sympathique, mais qui manque d'émotions autant par la beauté des sentiments, que par l'humour...


Bande-annonce :


jeudi 23 juillet 2015

Full Metal Jacket, de Stanley Kubrick

Full Metal Jacket
Réalisateur : Stanley Kubrick

Date sortie FR : 21 octobre 1987

Genre : Guerre, drame (Américain, Britannique)

Durée : 1h58

Les Acteurs : Matthew Modine, Arliss Howard, Vincent D'Onofrio, R. Lee Ermey, Adam Baldwin, Dorian Harewood, Kevyn Major Howard,...



Note :
 
1/5

Synopsis : Interdit aux moins de 12 ans
Pendant la guerre du Vietnam, la préparation et l'entrainement d'un groupe de jeunes marines, jusqu'au terrible baptême du feu et la sanglante offensive du Tet a Hue, en 1968.

La Chronique :
Que ce soit clair dès le début, si Kubrick est un réalisateur culte et beaucoup apprécié, moi, je n'aime pas du tout son style. Ce film ne m'a plu du tout.

Le film se divise en trois parties. Dans la première, on explore l'entrainement des marines dans les camps militaires. C'est la partie la moins "nulle" du film. Le réalisateur nous montre sans fioritures et sans métaphores l'entrainement des recrues : de l'aliénation à l'état pur, géré par une main de maître par l'instructeur Hartman, qui s'amuse à donner des surnoms ridicules à tout le monde. De la violence gratuite et un programme draconien pour faire des hommes des bêtes à tuer sans cervelle...
La deuxième partie nous montre la vie des soldats au Vietnam, avec toute la naïveté et la stupidité de militaires qui se croient meilleurs et plus intelligents que tout le monde. Cette partie était sûrement la plus ennuyante.
La dernière partie se passe sur le terrain, où l'on voit les ravages physiques et psychologiques de la guerre sur les hommes. Comment ils deviennent des créatures à tuer, de la chair à canon,..bref, une déshumanisation des soldats.
Je n'ai presque rien à dire dessus. La seule partie "drôle" de ce film, ce sont les jurons créatifs et bien imagés de l'instructeur Hartman. Si on comprend le désir de montrer les stupidités des militaires lors de la Guerre du Vietnam, le film est froid, rigide, et sans émotions.

Bref, je n'ai pas compris l'intérêt du film. Le but était de nous montrer des militaires cons comme des balais ? D'accord, et après ? Ce n'est pas nouveau, on n'a pas besoin d'un film moqueur entier pour le savoir. La vie militaire est dure et la guerre transforme les gens, parce que oui, c'est d'une violence sans bornes. Faire un film pour nous dire ça, je trouve que c'est irrespectueux envers les hommes qui  en sont morts, parce qu'ils croyaient en ce système.

(Spoiler :)
La seule scène a m'avoir émue, c'est quand "Grosse Baleine" devient fou et qu'il se suicide. Dure réalité des entraînements militaires ? Sûrement...


Bande-annonce :

mercredi 22 juillet 2015

De rouille et d'os, de Jacques Audiard

De rouille et d'os, de Jacques Audiard.
Réalisateur : Jacques Audiard

Date sortie ciné FR : 17 mai 2012

Date sortie DVD/BR FR : 7 novembre 2012

Genre : Drame (Français, Belge)

Durée :  02h00

Les Acteurs : Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts, Armand Verdure, Céline Sallette, Corinne Masiero, ...

Note : 3/5  


Synopsis :
Ça commence dans le Nord. 
Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau. 
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone.
Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. 
Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions.
Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.


La Chronique :
J'avais très peur. Après coup, je me sens bizarre. En même temps, ce film brille par l'histoire terrible et émouvante de Stéphanie, et en même temps, elle est parasité par pleins de passages sans intérêts.

Le film commence en suivant le trajet de homme et de son fils, que l'on suppose pas très riche au vu de leurs vêtements, de leurs regards fuyants (ou résignés ?) et des premiers mots que l'on entend "J'ai faim". Et là viens le problème numéro un : tout est fait ici pour montrer que les pauvres sont...pauvres et que la vie est dure (attention les yaourts !). On se dit alors que le film va aborder les problèmes d'argent, de travail, bref de survie à notre époque. C'est bien beau tout ça, mais quelle est leur histoire à cet homme et son fils ? J'ai l'impression d'avoir loupé un épisode : j'aimerais savoir comment ils en sont arrivés là. Mais je n'aurai jamais ma réponse bien sur - trop facile sinon !
Et donc, on zappe sur Stéphanie alors qu'elle vient de se faire tabasser après avoir chauffé puis refoulé un mec en boite. Ali arrive à la rescousse et la ramène chez elle. Bref, on découvre qu'elle est dresseuse d'orque à Marineland. Et là, c'est LE passage magnifique ! Le spectacle des orques, avec les gros plans au ralenti, c'est juste incroyable. J'en ai eu des frissons partout. Et là, alors qu'on a envie de nager avec ses baleines noires et blanches, le drame se passe. Stéphanie est gravement blessée lors d'un accident pendant la représentation avec les orques, et elle se réveille dans un hôpital, seule, et avec les jambes amputées à partir des genoux. Le choc. MAIS pourquoi était-elle laissé toute seule, pas attachée du tout en prévention, sans famille pour veiller sur elle ni personne,...? C'est un hopital pas cher, ok, mais tout de même un hôpital ! Et après cela, on croit que finalement le film va se passer sur cet accident, son combat pour se remettre debout et réapprendre à vivre.
Oui et non...
Là où  je ne comprends pas, c'est qu'elle rappelle Ali, qu'elle n'a vu qu'une fois et pendant même pas deux heures, et qu'elle veut le voir. Autre passage un peu émouvant, quand il la porte jusque dans la mer. Et elle revit, petit à petit, elle revoit sa soeur - oui oui elle débarque ! -, ses anciens collègues, elle ose sortir, elle met des prothèses, elle reconduit,...
Le film aurait été superbe s'il s'était contenté de ça. Mais non. A côté, on a des plans culs à droite à gauche, des combats clandestins sans queue ni tête (pourquoi allez se battre alors qu'il a trouvé un job ?),  des problèmes de paternité (notamment la violence) et des tonnes de sujets inutiles qui parasitent la beauté du film. Et le Happy End m'a fait un peu rigoler : au début, c'est la misère la plus totale, puis d'un coup, tout le monde est beau et gentil et réussi tout ce qu'il entreprend. Sérieusement...? D'ailleurs, vous m'expliquez le rapport entre le titre et le film ?

Je me suis ennuyée une grande partie du film, et je ne saurai dire combien de fois j'ai quasiment soupiré de désespoir. Sauf quand, le plus beau sujet à mon avis, Stéphanie se battait pour se reconstruire. Je ne sais pas quoi dire de plus... C'était beau, émouvant, et en même temps bourré de futilité et de répliques lourdasses. Une caractéristique des films sélectionnés au Festival de Cannes peut-être ?
J'ajoute quand même que les acteurs sont très bons et que les plans étaient souvent très beaux (même si je n'affectionne toujours pas Marion Cotillard - c'est physique je pense).
Par contre, il serait bon de l'interdire au moins de 16 ans (les parties génitales qui se baladent et les "on baise ?", merci, mais très peu pour le Tout Public...).



Bande-annonce :

jeudi 9 juillet 2015

Secret Avengers, les Agents du SHIELD : Rêverie, de Nick spencer.

Secret Avengers: Rêverie, de Nick spencer.

Auteur : Nick Spencer.

Date sortie FR : 04/03/15. 


Genre : Aventure, Action. 

Note : 1/5

Note : 1/5 

Synopsis :


Nick Fury réunit un nouveau groupe d'intervention au service du SHIELD mais cette équipe est tellement secrète que même ses membres ignorent son existence ! 
Ainsi, Hawkeye, Black Widow, Hulk, le Soldat de L'hiver, Maria Hill et Phil Coulson vont accomplir de dangereuses missions et s'opposer notamment à l'organisation terroriste de l'A.I.M.



La Chronique :


Lorsque j'ai vu la sortie de ce comics j’étais très excité. On pouvait y retrouver l'agent Coulson ainsi que Daisy Johnson ou encore Mockingbird ce qui m'enchantait car ce son des personnages qui sont intéressant et dont j’étais très enthousiaste à l'idée de suivre les aventures...

Malheureusement, ce comics n'a pas répondu à mes attentes.

Lors des premières pages, j'ai été très confuse car Il y avait peu d'explications sur les événements qui se déroulent. Cependant, j'ai persévéré dans ma lecture en pensant que cela en vaudrait le coup. Les réponses ont en effet commencé à arriver au fur et à mesure et l'histoire à enfin commencé à avoir du sens.

J'ai trouvé que la narration confuse cependant et partait un peu dans tout les sens. Au milieu du tome, on as la genèse d'un personnage Inhuman, qui est très intéressante, mais qui n'as aucun effet sur le reste de l'histoire. On ne retrouve pas ce personnage par la suite et il n a aucune mention d'elle non plus... Pourtant l'histoire continue et reprends là ou elle c’était arrêté.
En plus de cela, on as de multiple retour en arrière pour expliquer les événements du début seulement la encore, la trame narrative est assez complexe car un chapitre concerne le retour en arrière datant de quelques heures auparavant et ensuite, on as un retour en arrière qui date de plusieurs jours avant les événements et puis retour au présent mais pas la ou l'ont s'est arrêté. Comme je disais, très confus.

Maintenant pour l'histoire en elle même, je n'est pas été séduite.. Je ne peux pas trop entrer dans les détails sans spoilers, mais j'ai trouvé les actions de certains personnages détestable et le sujet en lui même tout autant. De plus le synopsis ne correspond pas tout à fait à ce que l'on retrouve dans le livre. 


En conclusion, ni l'histoire ni les rebondissements ni même les personnages n'ont pu m'aider à apprécier ce comics.C'est une déception totale.  

mardi 7 juillet 2015

American Sniper, de Clint Eastwood.

American sniper, de Clint Eastwood (avec Bradley Cooper)

Réalisateur : Clint Eastwood.

Date sortie FR : Le 18 Février 2015 au ciné / En dvd et blu-ray depuis le 30 Juin 2015.

Genre : Biopic, Guerre, Drame (Etats-Unis)

Durée :  2h12


Les Acteurs : Bradley Cooper, Sienna Miller, Luke Grimes, Jake McDorman, Kevin Lacz, Cory Hardrict...



Note : 



Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs !


"Tireur d'élite des Navy SEAL, Chris Kyle est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d'innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de "La Légende". Cependant, sa réputation se propage au-delà des lignes ennemies, si bien que sa tête est mise à prix et qu'il devient une cible privilégiée des insurgés. Malgré le danger, et l'angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s'imposant ainsi comme l'incarnation vivante de la devise des SEAL : "Pas de quartier !" Mais en rentrant au pays, Chris prend conscience qu'il ne parvient pas à retrouver une vie normale."


La Chronique :


Un film de guerre est toujours émouvant, touchant, voir même déroutant, mais American Sniper est encore un cran au dessus dans la passion qu'il dégage et l'émotion qu'il nous fait ressentir. Ils sont souvent basé sur des faits réels, mais ici, ce film de Clint Eastwood nous bouleverse encore plus, parce que cette histoire n'est pas seulement basé sur des "on dit", mais tiré d'une histoire vraie. Il raconte la passion d'un homme pour sa carrière militaire, la vie d'un Navy SEAL prêt à tout pour sauver toujours plus de soldats et d'innocents, délaissant sa famille pour son honneur et son devoir. 
Chris Kyle, un sniper extrêmement doué va vouer sa vie à l'armée et à son pays, et American Sniper retrace à la perfection son histoire pendant plus de deux heures sans que cela ne nous paraisse une seule seconde trop long. Alternant les missions de Chris dans des zones à risques, alors même que sa tête est mise à prix, avec ses retour chez lui, prêt de sa famille. Démontrant ainsi ses facilités au milieu de zones de combats et les difficultés qu'il éprouve de retour au pays. 

Chris Kyle était un héro, l'un des meilleurs sniper de l'histoire américaine et ce film lui rend hommage comme il se doit. L'histoire et sans aucun doute réécrite pour le grand écran, quelques différences seraient probablement à relever si nous comparions avec la biographie de Chris Kyle, mais Clint Eastwood met comme toujours un point d'honneur à ce que rien ne soit fait au hasard et que le spectateur soit subjugué à chacune des scènes. Rien n'est trop long ou trop court, tout est expliqué et l'émotion est là quand il le faut ! Ses films sont très souvent basés sur des sujets d'actualités tout autant que délicats, et il sait toujours comment nous toucher et nous y sensibiliser. Des films réalisés aussi bien et avec tant de perfections, avec en plus un acteur génial (Bradley Cooper) que j'aime énormément dans le rôle principal : j'en redemande tous les jours !!! 

Quant à terminer cette histoire avec des images et des vidéos réelles, cela rend juste ce biopic encore plus "beau", extraordinaire et bouleversant. Vous l'avez compris, American Sniper m'a marqué bien plus que ce à quoi je m'attendais et je ne l'oublierais certainement pas de si tôt. Je le recommande vivement ! Ce film est juste exceptionnel ! 


*Spoilers* Je souhaiterais revenir justement sur ces dernières images et la triste fin de Chris Kyle  qui fut un héro tout on long de sa carrière et qui même après avoir rangé les armes, a consacré son temps libre à aider les vétérans pour pouvoir continuer à sauver des soldats. Un temps consacré au tir en présence de vétérans blessés physiquement ou psychologiquement, des séances désignées à les aider comme pourrait le faire des centaines d'autres activités... Et pourtant... Il fini par mourir sous les balles d'un de ces hommes... Honnêtement, j'ai été choqué par cette mort et c'est sans aucun doute en partie pour cette raison que je n'oublierais jamais ce film... J'en ai le cœur lourd rien que d'en parler. *Fin Spoilers*


Bande-annonce :


samedi 4 juillet 2015

Babysitting, de Philippe Lacheau & Nicolas Benamou.

Réalisateur : Philippe Lacheau & Nicolas Benamou.

Date sortie FR : Le 16 Avril 2014 au ciné et déjà en blu-ray et dvd.

Genre : Comédie (Français)

Durée :  1h24.


Les Acteurs : Philippe Lacheau, Alice David, Vincent Desagnat, Tarek Boudali, Julien Arruti, Gérard Jugnot, Clotilde Courau, Philippe Duquesne, Enzo Tomasini...


Note : 3/5  


Synopsis : 


"Faute de baby-sitter pour le week-end, Marc Schaudel confie son fils Remy à Franck, son employé, "un type sérieux" selon lui. Sauf que Franck a 30 ans ce soir et que Rémy est un sale gosse capricieux. Au petit matin, Marc et sa femme Claire sont réveillés par un appel de la police. Rémy et Franck ont disparu ! Au milieu de leur maison saccagée, la police a retrouvé une caméra. Marc et Claire découvrent hallucinés les images tournées pendant la soirée."


La Chronique :


Hier, dans ma chronique des Profs, je me suis appliqué à critiquer les comédies françaises et a affirmer qu'elles n'étaient pas faites pour moi... Et bien voyez-vous, je vais me contredire moi même, puisque "Babysitting" est l'une des exceptions qui confirme la règle. Il reste bien loin d'un coup de cœur, mais je suis obliger de reconnaître que cette histoire a su me faire rire suffisamment pour que je retienne certaines scènes et que ce film remplisse mes critères du genre. 

Ce n'est pas tout à fait ce que je m'imaginais... N'ayant pas regarder de bande-annonce, je me suis laissé entraîner par de simples suppositions à partir du titre du film en m'imaginant sans doute quelque chose de plus "léger"... Quelque chose qui ressemblerait a une simple nuit de babysitting qui tourne au cauchemar. 
Alors oui, c'est vrai... Cette nuit a dans un certains sens tournée au cauchemar pour la maison du patron de Franck ou pour son patron lui même, qui découvre tout comme nous, le résultat de la soirée au travers d'une vidéo tourné par les amis de Franck. Mais ce fut aussi une sacré belle nuit de rigolade, plaisante à découvrir pour les spectateurs. Et finalement, c'est ce qui m'a le plus séduite : découvrir les dégâts causées par la soirée et ensuite en comprendre les causes un peu comme dans "Very Bad Trip".

Bref, finalement "Babysitting" s'est révélé être une bonne petite comédie, drôle, sans que cela en devienne saoulant et si leurs actes tournent un peu au n'importe quoi, l'alcool explique tout ! (Ce qu'il ne peu expliquer dans Les Profs par exemple...) Ce film m'a convaincu dès les premières secondes et a su tenir la route, plaçant par la même occasion quelques scènes inoubliables dans ma mémoire. 

Bande-annonce :



vendredi 3 juillet 2015

Les Profs, de Pierre-François Martin-Laval.

Les Profs, de Pierre-François Martin-Laval.

Réalisateur : Pierre-François Martin-Laval.

Date sortie FR : Le 17 Avril 2013 au cinéma et déjà en blu-ray et dvd.

Genre : Comédie (Française)

Durée :  1h28.


Les Acteurs : Christian Clavier, Isabelle Nanty, Pierre-François Martin-Laval, Kev Adams, François Morel, Arnaud Ducret, Stéfi Celma, Raymond Bouchard, Fred Tousch, Alice David... 


Note : 1.5/5  


Synopsis : 


"Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal… C’est sa dernière chance de sauver l’établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L'inspecteur accepte, pour le meilleur... et pour le pire."


La Chronique :


A l'occasion de la sortie cinéma cette semaine des Profs 2, je vous avais annoncé une chronique sur ce premier film qui avait tant fait rire les spectateurs et tant fait parlé de lui. Mais honnêtement, je n'ai pas encore compris pourquoi... 

En faite, j'ai regardé tout récemment ce film, qui attendait sagement que je me décide enfin à le visionner, et pour tout dire, même après deux ans, il a fallu que mon filleul me force encore à le lancer... Aujourd'hui, je ne peu pas dire que je regrette d'avoir céder, parce qu'au moins maintenant je me sent moins idiote quand les gens en parlent, mais j'aurais pu très bien m'en passer et je m'en passerai volontiers pour le reste de ma vie ! 

Les Profs de Pierre-François Martin-Laval est la typique comédie française qui agrémente ma répulsion pour les films français. Pourquoi toujours miser sur de la comédie ? Pourquoi se contenter d'une histoire basique ? Et pourquoi faut-il qu'il y en ai toujours de trop ou pas assez ?  Pourquoi cela doit-il toujours finir par s'éparpiller dans du n'importe quoi ? Et pourquoi sait-on exactement à quoi s'attendre juste en regardant un extrait de 10 secondes ?... Bref... Pourquoi, pourquoi, pourquoi... Je pourrais continuer encore longtemps comme ça ! 

Je ne dirais pas que ce film est nul, parce qu'il a su m'arracher quelques sourires et que l'histoire n'en restait pas moins originale. Mais lorsqu'on m'annonce une comédie j'en attends plus, beaucoup plus... J'attends des éclats de rire, ou du moins un sourire idiot sur mon visage durant au minimum la moitié du film, et l'impression de légèreté qui vous pousserez à faire les même conneries juste après si vous en aviez la possibilité. Bref, une explosion de sentiments et certainement pas une platitude de ce côté là, parce qu'honnêtement, après le film, j'étais incapable de dire si j'aimais ou pas... 

*Spoilers* Le film commence plutôt sur de bonnes bases : un professeur de maths (je crois) qui s'installe dans un hamac pour la farniente comme au camping en laissant ses élèves faire le cours, celui d'histoire obsédé par Napoléon qui collectionne les gaffes, ou encore, celui de Philo qui est juste incompréhensible. Mais tout ces bons points passent très vite finalement, le temps s'accélère et tout le scénario devient assez saoulant, tournant un peu au n'importe quoi quand le lycée se retrouve envahit par des élèves de l'extérieur (Qu'est ce qu'il y a de si bien à se faire canarder de craies par la prof d'anglais ? Ou risquer sa vie en cours de chimie ?), et que cette équipe des pires profs décide d'aller voler les sujets du bac... *Fin Spoilers*

En conclusion : J'ai un peu décrocher sur certains passages de ce film, et je suis déçue que cela tourne encore une fois au n'importe quoi... Ce premier opus n'a aucune cohérence finalement, et n'ai qu'un assemblage de scènes se voulant drôles... Je n'ai peut-être pas bien compris l’intérêt du film et je ne suis d'ailleurs sans aucun doute pas faite pour les comédies françaises, donc si jamais vous êtes aussi réticent que je l'étais, "Les Profs" n'est pas fait pour vous ! 


Bande-annonce :