vendredi 4 mars 2016

Vice Versa, de Pete Docter & Ronaldo Del Carmen


Réalisateur : Pete Docter & Ronaldo Del Carmen - Disney Pixar.

Date sortie FR : Le 17/06/2015 au cinéma et déjà en dvd et blu-ray.

Genre : (Etats-Unis) Animation, Comédie & Famille.

Durée :  1h35.


Doublage VF : Charlotte Le Bon, Pierre Niney, Mélanie Laurent, Gilles Lellouche, Marilou Berry, Clara Poincaré, Françoise Cadol et Alexis Victor.



Note :
 2.5/5  


Synopsis : A partir de 3 ans !


"Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…"


La Chronique :


Pour faire simple, je diviserais ce film en trois parties : La première correspondant au début du film, c'est à dire au prologue et à l'insertion dans l'histoire. La seconde est la plus longue et correspond en d'autre termes à l'ensemble de l'intrigue. Et enfin, la dernière qui est le dénouement tout simplement.
Pour ma part, j'ai adoré la phase 1 & 3, ce qu'il y avait entre les deux... beaucoup moins...

"Phase 1" Vice Versa nous emmène au beau milieu du cerveau, ou plus exactement du centre de contrôle des émotions de Riley, une fille avec qui nous faisons connaissance le jour même de sa naissance. En quelques minutes, nous distinguons ses premières émotions et la voyons grandir de jour en jour, et d'année en année.
J'ai vraiment adhéré à l'hypothèse sur quoi repose l'ensemble de Vice Versa, ce concept d'avoir de petits êtres multicolore et vraiment trop mignons à l'intérieur de nos cerveaux, apte à décider de nos émotions et s'acharnant à nous rendre heureux jour après jour. Ce qui donne un sens à toutes nos sautes d'humeur, vous ne croyez pas ? Et c'est aussi beaucoup plus simple à imaginer, que cette machine infernale, incompréhensible et compliqué qu'est réellement notre cerveau.

J'ai donc adoré la naissance des sentiments chez Riley, la joie, puis la tristesse, la colère, le dégoût et la peur. Des personnages attachants, adorables et drôles. Je m'attendais alors que l'histoire y soit tout autant...

"Phase 2" Mais ce ne fut, à ma grande surprise, pas toujours le cas... Vice Versa m'a fait mal a cœur au lieu de m'attendrir, pour Tristesse, pour Riley. Bref, les injustices sont passés sur le devant de la scène, et je crois que ce Disney m'a perdu quand Joie a fini par m'agacer.
Pour être honnête, j'ai trouvé certaines scènes beaucoup trop longues et inutiles, car même si j'ai adoré voyager dans un magnifique cerveau multicolore, rempli de merveilleux souvenirs, j'attendais beaucoup plus du film. Une histoire plus profonde entre autre chose.

Il avait promis de l'extraordinaire, pour nous offrir finalement que de l'ordinaire et c'est vraiment dommage...

"Phase 3" En revanche, j'ai adoré le dénouement, le message que finalement Vice Versa à souhaiter faire passer. Les sentiments sont toujours plus compliquer que rire ou pleurer. Tout est toujours plus complexe... Sans l'un, l'autre ne pourrait pas exister.
En quelques minutes, ce film à remonter toutes espérances que j'avais à son égard, et m'a réconcilié avec Joie. Vraiment dommage qu'il n'ai pas su conserver cet attrait sur toute sa longueur.


Ma conclusion ? Malheureusement, je crois que le monde des Pixar ne provoque que très rarement des coups de cœur chez moi, il y a très souvent comme un truc "lassant" dans leur scénario. En revanche, visuellement, Vice Versa était magique, et je pense que c'est un thème qui pourrait être approfondi dans un second volet sans aucun problème. L'entrée dans l'adolescence pourrait me plaire bien plus qu'ici. 



Bande-annonce :


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