mardi 26 juin 2018

Malenfer : Terres de magie - Tome 5 : Terres de glace, de Cassandra O'Donnell


            


Auteur : Cassandra O'donnell.

Genre : Fantasy, Jeunesse, 10-13 ans


Illustrateur : Jérémie Fleury.

Date sortie FR : Sortie le 13 Juin 2018,
aux éditions Flammarion jeunesse. Prix : 10€. 






Synopsis :

"Alors que leurs amis ont été kidnappés dans la destruction de Wallangar, Zoé et Gabriel se sont réfugiés en Terres Magiques. Déterminés à combattre le redoutables ennemis, ils doivent maîtriser leurs pouvoirs. Mais au moment où ils en ont le plus besoin, des alliés très proches s'apprêtent à les trahir..."




Mon Avis - Coup de ♥ :




En lisant ce cinquième tome, j'ai eu l'impression de me plonger dans l'univers du Seigneur des anneaux spécialement destiné aux enfants. Dans un monde un peu complexe, certes, mais tellement magnifique. Qui sait avant toute chose comment nous en offrir plein les yeux : Par ses paysages aussi splendides que terrifiants. Sa diversité de créatures, toutes aussi redoutables qu’intrigantes. Mais surtout par toutes les aventures que ce petit groupe, qui composés d'enfants héritiers, dragon, magicien, sorcière, elfes, nain, troll, loup-garou et humains, se révèle d'un courage surprenant quand il s'agit de leur quête commune. Quant à leurs disputes et taquineries, si cela nous diverti et nous amuse beaucoup, elles ne sont en réalité qu'une preuve supplémentaire de leur amitié, et ça, on aime beaucoup ♥ (Car franchement, si on continue sur la comparaison : que serait le seigneur des anneaux sans la relation entre Gimli et Legolas ?)

Bref, je me répète, mais à l'égal du Seigneur des anneaux, Malenfer nous offre un monde avec tellement de possibilité, de diversité, de personnages et de chemins à suivre, que peu importe le nombre de page que l'auteur nous offrira, il n'y en aura jamais assez... On en redemandera toujours ! 
Et pour être honnête, avec ce cinquième tome qui pour moi se place bien au dessus des quatre premiers, déjà géniaux, c'est tout ce que je souhaite.
Dans les Terres de glace, l'histoire de Cassandra O'Donnell a mûri. Elle est devenue plus sombre, plus oppressante et plus intrigante. Mais aussi et surtout bien plus puissante, à l'image de nos héros, Gabriel et Zoé. Deux personnages que j'ai d'ailleurs hâte de voir grandir encore et encore, pour ainsi découvrir l'étendue de leurs pouvoirs, mais aussi leur destin sans doute exceptionnel.

Je comprends le succès qu'a cette saga chez les enfants (mais aussi les adultes) et j'espère que Cassandra saura leur offrir encore beaucoup d'aventure telle que celle-ci. Je vous donne donc rendez-vous dans quelques-mois pour le sixième tome, car c'est un rendez-vous que je ne compte pas manquer !


***


Ma chronique du tome 1 : La Forêt des Ténèbres
Ma chronique du tome 2 : La Source Magique
Ma chronique du tome 3 : Les héritiers
Ma chronique du tome 4 : Les sorcières des marais


dimanche 15 avril 2018

Pacific Rim: Uprising, de Steven S. DeKnight.



Pacific Rim: Uprising, de Steven S. DeKnight (Réalisateur) - 2018
Avec,  John Boyega, Scott Eastwood, Cailee Spaeny...

Genre: Aventure & Science-fiction - Nationalité: Américain

***
Synopsis:

"Le conflit planétaire qui oppose les Kaiju, créatures extraterrestres, aux Jaegers, robots géants pilotés par des humains, n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité.
Jake Pentecost, un jeune pilote de Jaeger prometteur dont le célèbre père a sacrifié sa vie pour sauver l’Humanité des monstrueux Kaiju a depuis abandonné son entraînement et s’est retrouvé pris dans l’engrenage du milieu criminel. 
Mais lorsqu’une menace, encore plus irrésistible que la précédente, se répand dans les villes et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori – qui guide une courageuse génération de pilotes ayant grandi dans l’ombre de la guerre. Alors qu’ils sont en quête de justice pour leurs camarades tombés au combat, leur unique espoir est de s’allier dans un soulèvement général contre la menace des Kaiju. Jake est rejoint par son rival, le talentueux pilote Lambert et par Amara, une hackeuse de Jaeger âgée de 15 ans, les héros du Corps de Défense du Pan Pacific devenant la seule famille qui lui reste.
S’alliant pour devenir la plus grande force de défense que la Terre n’ait jamais connue, ils vont paver un chemin vers une extraordinaire nouvelle aventure."


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Mon avis et ma note - 4/5:

Quelques années après la première salve d'attaques des Kaiju, le monde a reprit ses marques et les villes se sont reconstruites, bien que certaines ne s'en soient pas encore complètement relevés... - Certains vestiges de cette guerre ne peuvent être si facilement effacé et la peur en fait parti. 
Des créatures extraterrestres terrifiantes sont sortis de nul part pour éradiquer notre monde. Comment alors, ne pas redouter une nouvelle attaques ? Voilà pourquoi, les Jaegers n'ont pas été abandonné, que leur technologie ne cesse d'être amélioré, et que les pilotes continuent à maintenir la sécurité sur terre, tout en formant de prometteurs apprentis qui leur succéderont.

Mais est-ce que tout cela suffira ?


Pour être franche, je redoutais ce second volet. Le premier Pacific Rim se suffisait "pratiquement" à lui même. Il avait eu une bonne conclusion, mais surtout un scénario plutôt sympa, bien que légèrement long pour moi. Qu'allaient-ils donc pouvoir exploiter de plus dans cet univers ? Aurions-nous le droit à une suite sans fondement, ni cohérence, où le réalisateur se serait contenter de nous offrir une nouvelle vague de Kaiju à haute dose ? 

Eh bien ! Absolument pas ! 
Toutes mes craintes se sont envolés en visionnant "Pacific Rim: Uprising":

L'intrigue de ce second volet a été monté astucieusement. Les Kaiju n'ont effectivement pas dit leur dernier mot, mais cette fois-ci, ils vont opter pour une approche plus fine en attaquant les humains de l'intérieur, en utilisant leur propre technologie, en se révélant tout simplement plus intelligent qu'eux. Alors oui, ce film nous offre un peu moins de combat entre Jaegers et Kaiju, mais la bataille final n'a rien à envier à celles des premiers films. Et finalement, ce scénario a su me captiver encore bien plus que le premier essai, qui m'avait semblé long sur certains points - Ici, les minutes du film ont défilés sous mes yeux sans que je ne m'en aperçois.
Quant aux castings presque entièrement renouvelés ? Plutôt sympa finalement ! John Boyega (Star Wars) qui commence à ce faire un joli petit nom à Hollywood, est de loin le gros point positif de ce film. Il le tient d'ailleurs quasiment à lui tout seul, apportant la légèreté, l'attachement et l'humour qui nous manquait dans le premier film. Quant à Cailee Spaeny... Inconnu à ce jour au bataillon. Est de loin la belle surprise de ce casting. Cette petite à de l'avenir devant elle !


Bref, ma conclusion sur Uprising est donc contrairement à ce que je redoutais, très positive ! Bon, bien sûr, je n'irai pas jusqu'au coup de cœur (ce n'était déjà pas le cas avec le 1) et il faut avoir accroché au premier volet pour vraiment aimer... Apprécier ce monde... ses idées... Cette histoire à mi-chemin entre invasion extraterrestre et robotique... ET dans ce cas, Uprising est fait pour vous ! Il ne vous décevra pas ! D'ailleurs, si vous êtes comme moi, vous le préférerez sans doute même au premier !

Maintenant, je ne pense pas que nous aurons l'occasion d'avoir un troisième volet. - L'existence de celui-ci relevait déjà presque du miracle... - Et c'est vraiment dommage ! Car Uprising a su réveiller ma curiosité, là où la fin du premier film ne me donnait pas forcément matière à désirer une suite...






samedi 24 mars 2018

Escape Room, de Will Wernick.


Escape Room, de Will Wernick (Réalisateur) - 2017
Avec Evan Williams, Annabelle Stephenson, Elizabeth Hower & Dan J. Johnson...

Genre: Épouvante-Horreur & Thriller - Nationalité: Américain 


Synopsis: 

"Six amis testent leur intelligence dans un jeu qui prend un vilain tour."



Mon avis et ma note - 0,5/5:

Sur le papier, et en bande-annonce, le principe est plutôt sympa. Surfer sur la vague du moment : c'est à dire les "escape game" ou "escape room", qui sont en d'autres termes des jeux d'évasion pour adultes, grandeur nature.

Pour expliquer brièvement le principe à ceux qui n'en sont pas familier : en moyenne 4 à 6 personnes se retrouvent enfermés dans une pièce, un lieu, un endroit, et doivent en s'entraidant au travers de divers énigmes ludiques et cérébrales, trouver le moyen d'en sortir en moins de 60 minutes. Une expérience qui a pour but d'être amusante, voir insolite, mais surtout très addictive.

Ainsi, tous ceux qui ont un jour participé à un escape room dans leur vie, sauront précisément de quoi ce film parle. Pourront se projeter entièrement à la place des personnages du film. Voir, y repenser peut-être plus tard lorsqu'ils renouvelleront l'aventure... C'est ce que recherchait sans doute le réalisateur de ce film : que les spectateurs s'associent au jeu et redoutent les événements à venir. ... Seulement..., si ce fut pour ma part le cas, sur le début du film, cet "enjouement" est très vite retombé une fois que le "jeu" a réellement commencé...

***

Pour revenir sur le déroulement du film : Il démarre sur un générique plein de suspense, intriguant, qui nous emmène au cœur d'une ville la nuit, en voiture, avec comme bande son les devinettes d'un psychopathe qui semble torturer sa victime à chaque mauvaise réponse.

Ce n'est pas totalement l'idée que je me faisais d'un film sur l'escape room, mais pourquoi pas ! 

Puis, on retrouve un jeune couple (Tyler et Christen) en voiture, visiblement en retard pour une soirée. On guettent alors les "petites frayeurs" sur leur route, pour finalement les voir arriver sain et sauf au restaurant et fêter l'anniversaire entre amis de Tyler. Cette scène autour d'une table, enchaîne les clichés, les petites scènes sans intérêt où l'on comprend que ces amis bien que fortunés et visiblement en bonne entente, ne le sont peut-être pas tant que ça...

Est-ce l'un d'eux qui sera la cause de ce jeu sanguinolent ?

Mais c'est surtout à la fin de ce dîner que tout commence. Et, c'est ainsi, que sans avoir conscience de ce qui les attend, la bande de six amis se retrouve dans une luxueuse limousine, sur le chemin de leur tombeau...

Un Escape Room comme cadeau et soirée d'anniversaire, ce n'est pas si mal ? En êtes vous certains ? Et oseriez-vous dire la même chose après celui-ci ? 



Jusque là, même si le jeu d'acteur manque d’intérêt et collectionne les scènes très superficiels, l'intrigue est bien présente et continue à nous interroger. Nous maintenir en haleine. Mais tout ceci, s'arrêtera malheureusement là...
Dans la suite, les personnages se retrouvent séparés, enfermés dans des lieux différents et doivent se retrouver et coopérer pour s'en sortir. Pour certains, les énigmes et épreuves semblent d'une facilité déconcertante et les réponses tombes du ciel comme par magie. Alors que d'autres ne pensent qu'à se bécoter même aux portes d'une mort censé être bien douloureuse... Quant à Christen toute nue ? Étais-ce réellement nécessaire ? Ou juste l'envie du réalisateur de se rincer l’œil ?
Et voilà que les énigmes s'enchaînent, se résolvent et les mises à mort (parce que oui, film d'horreur veut très souvent dire "morts atroces") défilent d'une grossièreté déconcertante. Quant au lien avec le générique et les énigmes au court d'une séance de torture ? Vous vous posiez encore la question ? Il est inexistant !

Je ne sais pas vous ? Mais pour ma part, je demande d'un film s'appelant "Escape Room" de se révéler intelligent, surprenant, mais également que les victimes aient la possibilité de s'en sortir comme dans la vraie vie, du moins qu'on puisse le croire. Et que si par "malchance" les personnages viennent tout de même à en mourir, qu'il y ai une raison derrière tout ça. Tout comme j'ai espéré jusqu'au bout à un dénouement d'enfer ! Surprenant ! Incroyable ! Qui me laisserai sur le cul ! (Je sais pas moi... Christen, l’instigatrice de cette soirée se révèle finalement être la psychopathe ?) Ce que l'on a... ABSOLUMENT PAS !

Si vous pensez regarder ce film et surtout le comprendre, ou bien se faire juste une idée des raisons qui poussent le psychopathe à agir ainsi, vous pouvez clairement oublier... Quant à ceux qui l'auraient compris, je les invite très gentiment à venir nous soumettre leurs hypothèses en commentaires :)

***

Bref ! Ce film a été annoncé comme un mélange entre les film Saw et Cube. Et si je n'ai jamais eu l'occasion de voir ce dernier, je peu affirmer qu'il n'y a aucun point de comparaison concret avec la saga horrifique Saw, qui s'avère être un "chef d'oeuvre" à côté de celui-ci... Alors oui, en effet, des personnages se retrouvent enfermés, pris au piège par un individu inconnu et doivent participer à un jeu sordide, mais le lien s'arrête là ! Ici le jeu d'acteur, l'intrigue et le fondement du jeu dans toute sa globalité sont minables ! Il n'y aucun sens à ce film, ni intelligence et ni aucune raison d'être. Nous sommes bien loin, vraiment très loin de l'univers parfaitement monté de Saw... Et si je ne saluais pas l'idée du départ de ce film, ma note serait encore plus sévère... (Oui ! oui ! Elle le pourrait encore lol)



lundi 19 mars 2018

Si un jour la vie t'arrache à moi, de Thierry Cohen


Si un jour la vie t'arrache à moi, de Thierry Cohen (Auteur).

Genre: Romance.


Résumé du livre:
"Il veut vivre pour elle.
Elle veut mourir pour lui.

Gabriel est issu d’un milieu aisé, Clara d’une famille modeste. C’est un homme d’affaires brillant, elle est danseuse. Ils n’étaient pas faits pour se rencontrer et pourtant ils tombent fous amoureux. Contre l’avis des parents de Gabriel et celui de certains amis, ils vivent leur histoire comme si le bonheur pouvait durer toujours. Jusqu’au jour où le destin s’en mêle. Jusqu’au jour où Gabriel doit affronter une épreuve terrible, par amour pour Clara.

Il a huit jours pour sauver la vie de celle qu’il aime.

Mais comment faire s’il est déjà mort ?"

***


Ma chronique et note (3/5):

"A la fin de chaque roman, je suis ce voyageur qui revient d'une longue et belle expédition, et me retrouve toujours un peu perdu, entre deux mondes, entre sérénité et mélancolie. Le plus difficile est d'accepter de quitter ces personnages qui ont occupé mes pensées..."
- Extrait des "Remerciements" de Thierry Cohen 
"Si un jour la vie t'arrache à moi"

Je ne doute pas une seule seconde que les sentiments décrits dans cette citation de Thierry Cohen sont ceux que ressentent les auteurs à la fin de l'écriture d'un de leur roman, parce que pour ma part, c'est ce que je ressens à chaque fois que je termine une lecture. Du moins, de ceux qui m'ont touchés et/ou émus... Et "Si un jour la vie t'arrache à moi" n'en fait pas exception. Parce que bien que les débuts de ce livre aient manqué de profondeur et d'énergie, la suite s'est révélé pleine d'émotions et de beautés. Je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer la suite après le mot "fin", et de réfléchir à ce que les personnages deviendront à la suite de tous ces événements, d'en désirer un second tome.

En effet, nous faisons dès les premières pages la rencontre de Clara, une jolie danseuse venant d'un milieu modeste. Et de Gabriel, un homme à qui tout semble sourire (beauté, intelligence, argent) et destiné à reprendre l'affaire familiale. Nous les observons ainsi tomber amoureux l'un de l'autre. Un coup de foudre immédiat. Et puis, tout passe très vite, beaucoup trop vite même, car en un clin d’œil, nous nous retrouvons un an après leur rencontre. L'auteur à choisi de sauter le passage de leur amour naissant, des moments anodins mais tellement mignon qu'on adore tous et qui nous permet généralement de nous attacher aux personnages, pour nous projeter un an plus tard, mais surtout à peine quelques semaines/jours de "l'incident". Et alors, nous découvrons que malgré le récent aménagement de Clara dans l'appartement de Gabriel, l'écart de milieu social entre les deux amoureux reste un gros problème. Car si cela n'a jamais réellement posé de problème à Gabriel que sa petite amie soit "juste" une danseuse, ce n'est absolument pas le cas de sa famille, ni de ses parents qui ne veulent tout simplement pas de Clara dans la vie de leurs fils sans même l'avoir rencontré. Ce qui plonge régulièrement la jeune femme dans l'incertitude de leur relation...

Jusqu'au jour où tout va basculer...

Je ne vais pas entrer dans les détails pour vous conserver quelques surprises, mais ce jour là, va être finalement le moment à partir du quel ce livre va prendre tout son sens et tout son intérêt. On découvre au travers des péripéties de Gabriel et de ses tentatives de sauver la vie de sa belle, un amour inconditionnel. Celui qui privilégie avant tout le bien de ceux qu'il aime, la justice, avant sa propre existence. Bref, une très belle leçon de vie, de partage, d'amour et de pardon. Et si le dénouement, ou les éléments de l'intrigue furent à mes yeux assez prévisibles sur certains points, ce petit point négatif, comme les autres (le récit tarde trop à nous faire éprouver des sentiments envers les personnages), ne sont que de petits cailloux sous cette belle histoire d'amour.






Citation du livre:

" - J'aimerais pouvoir dire à quel point je l'aimais et combien elle me manque. Mais je ne parviens pas à trouver de mots capables d'exprimer la plénitude des sentiments qui m'habitaient alors, ni le vide au milieu duquel j'essaie aujourd'hui de survivre.
  Il eut envie de tendre la main, de lui caresser les cheveux.
  - L'absence est un gouffre au bord duquel on se tient, vacillant. Rien ne sert de crier, car la voix revient en écho. Le vide est si profond qu'il résume le mode. Et il nous semble n'avoir d'autre choix que de nous y jeter. Une idée qui s'impose progressivement, tant l'absence investit le cœur, engourdit les membres, gangrène l'esprit. Nous oublions le monde alentour, ceux qui comptent encore pour nous. Et il ne reste qu'une solution : sauter pour en finir."


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mercredi 14 mars 2018

Inside Out (Série complète de 2 tomes), de Maria V. Snyder



Inside Out, de Maria V. Snyder (Série complète de 2 tomes)
Tome 1: Enfermée - Tome 2: Menacée, aux éditions Darkiss.

Genre: Dystopie


Synopsis - Tome 1:

"Moi?? Un leader??

Bon, j'ai prouvé qu'il y a plus à l'intérieur que nous savions. C'est tout un monde qui existe au-delà de ce cube dans lequel nous vivons. Et trouver qui a conduit à une importante rébellion entre les nettoyeurs comme moi et les "grands" snob qui dirigent notre monde. Qui dirigeaient. A cause de moi, nous sommes libres. Je pensais que cela signifiait que j'étais hors du crochet, et pourrait partir sur mon propre nouveau-tout toucher la base avec Riley, bien sûr. C'est le seul dirigeant à qui je pense pouvoir faire confiance. Mais ensuite nous avons appris ce qu'il y a à l'extérieur et puis il y a dehors. Et quelque chose de l'extérieur veut entrer."


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Mon avis et ma note (3,5/5):


A mes yeux, les sentiments qu'un livre est capable de nous faire partager, de nous transmettre au cours de sa lecture, est le tout premier critère qui me permet de vraiment et entièrement l'apprécier, sans aucune frustration. Seulement, si j'ai très vite accroché aux toutes premières pages du premier tome d'Inside Out, à son univers dystopique qui ne demandait qu'à être découvert et aimé. J'ai en revanche regretté son flux d'informations et de descriptions (les différentes sortes de tuyaux, numéros, niveaux, rôles... dans les déplacements de Trella) qui ont eu tendances à me perdre géographiquement, à alourdir le texte, et ainsi à bloquer quelque peu ma capacité à me projeter sentimentalement et avec émotions dans cette histoires. Ce qui fut pour moi une grosse déception ET le gros, gros bémols de ce livre, qui ne m'aura malheureusement pas poussé jusqu'au coup de cœur. Car si j'ai été absorbé au point d'être prise au piège dans ma lecture, par les différents rebondissements qui me poussaient à tourner les pages à toute allure, je regrette sincèrement de ne pas avoir vécue cette histoire par l'émotion.

Heureusement, le second volet, encore plus passionnant, plus addictive que le premier. M'aura poussé à le dévorer par ses nombreux rebondissements, ainsi que par son côté un peu moins redondant et moins solitaire. Comblant au passage, les grosses lacunes du premier au niveau des sentiments. Même si je regrette sincèrement que les révélations, mais surtout l'action finale ai été un peu confuse, voir "bâclées"...


Ma conclusion ?

Je n'ai pas détesté ces livres, mais je ne les ai pas adoré non plus. J'ai juste et simplement apprécié l'histoire pour ce qu'elle était, ce qu'elle nous racontait et pour ses personnages, en passant un très bon moment en leur compagnie. Car malgré ses défauts, je suis persuadée qu'Inside Out de Maria V. Snyder mérite qu'on lui porte de l'attention, de par son originalité mais surtout ses idées !


jeudi 8 mars 2018

Un palais d'épines et de roses, de Sarah J. Maas.



Un palais d'épines et de roses - Tome 1, de Sarah J. Maas (Auteur), chez l'édition De la Martinière jeunesse (18€90).

Genre: Fantasy, Romance & Young Adult


Synopsis:

"En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.

Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.

Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?

A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?

Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix."


***

Mon avis et ma note (3/5):


Je me suis retrouvée absorbée par "Un Palais d'épines et de roses" dès ses premières pages et pourtant, en définitif, mon avis reste assez mitigé au sujet de ce livre... Je vais donc partager ma chronique en deux parties : 

Premièrement, pourquoi se plonger dans "Un palais d'épines et de roses" ?

Eh bien!, j'ai été intriguée et touchée par le destin bouleversant de Feyre. Une jeune femme forte, qui n'aspire qu'à une vie paisible, mais qui se retrouvera malgré elle et cela dès sa plus tendre enfance, entraînée dans la pauvreté, auprès de ses deux sœurs aînées et d'un père ruiné. Malheureusement, ou devrais-je plutôt dire "heureusement pour elle", nous retrouvons cette jeune femme, l'unique source de revenus de la famille en pleine chasse de gibier au cœur d'une forêt enneigée et l'estomac tiraillé par la faim. Une chasse, qui changera - peut-être autant en mal qu'en bien - à jamais sa vie...  Car que Feyre en soit consciente ou non, la roue venait de tourner pour elle, et cette jeune femme allait découvrir le pays des immortels et des faës, de ceux qu'elle avait depuis toujours craint et considéré comme des ennemis...
Et là encore, comment ne pas être intrigué par tout ça ? Car malgré les défauts de l'histoire que j'énumérerais plus tard, l'auteur a su astucieusement ajouter ce qu'il fallait d'intrigue, de suspense et de rebondissements pour me pousser à tourner les pages une à une jusqu'à la fin. Pour me retrouver malgré tout aspirée par cette histoire qui n'est pas sans rappeler la consonance du conte merveilleux de la Belle et la Bête que j'adore énormément.

Malheureusement, comme je le disais plus haut, "Un palais d'épines et de roses", n'a pas su entièrement me convaincre. Laissant flotter une légère frustration sur toute sa longueur qui s'allégea sur la fin, mais malheureusement pas suffisamment... D'où le deuxièmement et les points négatifs de ce livre que je n'ai pas su oublier :

1/ "Un palais d'épines et de roses" a eu tendance à traîner beaucoup trop en longueur, avec des scènes inutiles ou à rallonges. Tout en écourtant étrangement celles que j'aurais souhaité plus développées.
2/ En plus de sa lenteur, ce livre manque cruellement d'explications sur la nature des immortels, leurs différents "grades" et pouvoirs, ainsi que sur leurs façons de vivre. Car pour moi qui n'est pas une "experte" en Faës, tout ceci m'a légèrement perdu.
3/ Pour terminer, son histoire reste très TRÈS prévisible !


Ma conclusion ? 

Si l'histoire d'Un palais d'épines et de roses a su se révéler touchante, ses personnages sympathiques et intrigants, comme tout particulièrement Tamlin, notre "Bête" de l'histoire. Il m'a manqué un petit quelque chose, un peu de fondations, de profondeurs, d'explications, pour pouvoir entièrement l'apprécier. Je ne le déconseillerai donc pas, car je pense qu'il peut trouver son publique, et je me laisserai d'ailleurs moi même sans doute séduire par le second tome, juste par pur curiosité. Mais étrangement, je ne le conseillerai pas non plus, parce que je n'arrive pas entièrement à passer au dessus de ma déception au sujet de ce livre.

jeudi 8 février 2018

La loi du Cœur, d'Amy Harmon


La loi du coeur, de Amy Harmon (Auteur), chez l'éditeur Robert Laffont (17€90).
Genre: Romance contemporaine


Synopsis :

Malgré elle. Malgré lui. Une seule loi : la passion.

"Il a été retrouvé dans un panier de linge sale au Lavomatic, emmailloté dans une serviette. Au journal de vingt heures, ce nourrisson âgé de quelques heures à peine et déjà à l’article de la mort, abandonné par une mère accro au crack, a été baptisé Bébé Moïse. Les gens adorent les bébés, même les « bébés crack ». Mais les bébés grandissent, ils deviennent des enfants, puis des adolescents. Et personne ne veut d’un ado amoché par la vie. Moïse était amoché. Mais il était aussi étrange, et tellement beau. Il allait changer ma vie, plus que je n’aurais jamais pu l’imaginer. J’aurais peut-être dû écouter les conseils de ma mère et rester à l’écart. Moïse lui-même m’avait prévenue…"

Après Nos faces cachées et L'infini + Un, le nouveau roman événement d'Amy Harmon, en deux volets.

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Mon avis et ma note (Coup de cœur):

J'ai un marque page que j'adore sur lequel est inscrit une citation de Victor Hugo : "Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours." Et bien rares sont les livres qui à mes yeux ont autant donné raison à cette citation que celui-ci. Il ne m'a pas transporté dans un monde merveilleux et éblouissant que je n'oublierai jamais, mais dans une histoire qui flirt avec la frontière du réel au point que ça en est devenu bouleversant. Dans une histoire d'amour qui n'a rien à voir avec les coups de foudre auxquels ont est habitués, mais qui est bien plus authentiques que n'importe lequel d'entre eux.

J'ai été bouleversé. Tout d'abord par l'histoire de Moïse, sa naissance, sa vie, l'injustice à laquelle il ne cesse de faire face et à son incroyable don, qui n'est au départ pas toujours compréhensible, mais qui prend vie au fur et à mesure que nous tournons les pages. Mais également par l'empreinte de ce jeune homme dans la vie de Georgie. Cette jeune femme passionnée par les chevaux, par l'adrénaline, mais également et surtout par Moïse. Très vite, elle ne pensera qu'à lui, ne verra que lui, et cela malgré les "ont-dits" et les réticences de son entourage. Bref, elle tombera amoureuse de Moïse, au risque de s'en brûler les ailes plus d'une fois certes, mais également au risque de vivre la plus belle histoire d'amour de sa vie, bien plus passionnante que toute l'adrénaline du monde. 
Une histoire qui - si vous êtes comme moi - aura sans doute tendance à vous torturer, à jouer aux montagnes russes avec votre petit cœur... Mais croyez-moi! Cela en vaut largement la peine ! Je crois sincèrement que "la loi du cœur" fait parti de ces livres qui vous changent une vie, comme le disait si bien Victor Hugo.

Ma conclusion ? La loi du Cœur est une histoire qui s'immisce dans chaque recoin. Qui prend aux tripes. Bouleverse littéralement ! A tel point qu'une fois terminé, on ne veut qu'une chose : la redécouvrir ! La loi du Cœur fait parti de ces livres qui sans fioritures ont le pouvoir de changer les gens. De ceux qui sont capables de montrer la beauté et l'horreur de la vie en une seule page, et qui font réfléchir à tout ce qu'on croyait acquis. 

N'hésitez pas ! Foncez sur cette lecture !

lundi 5 février 2018

Orgueil et Préjugés et Zombies, de Burr Steers

Réalisateur : Burr Steers

Date sortie FR : 5 Février 2016

Genre : Epouvante-horreur, Romance, Comédie,

Durée :  1h48


Les Acteurs : Matt Smith, Lily James, Sam Riley, Bella heathcote, ... 


Synopsis : 


"En plus de sa recherche du grand amour et d'indépendance, la belle Elizabeth Bennet doit composer avec une invasion de zombies"


*****

La Chronique by Isa :

Note : 3.5/5


Intégrer des zombies un peu partout, c'est une chose assez à la mode ces derniers temps. En revanche, avoir l'idée d'intégrer des zombies dans le célèbre roman de Jane Austen, c'est on ne peut plus osé, mais surtout bien pensé. Et figurez-vous que Seth Grahame-Smith a bel et bien osé ! En publiant un livre parodique d’Orgueil et Préjugés en 2009, et qui a aujourd'hui été adapté au grand écran par Burr Steers.


Revenons justement sur ce film :

Le monde du XIXe siècle, ne ressemble pas tout à fait à celui que l'on connait, si familier et rassurant. Nos villes, nos villages et nos campagnes, sont à présent ravagés depuis près de cinquante ans par un nouveau fléau nommé "Zombies" ! Des dévoreurs de chair tout simplement, d'une intelligence surprenante, toujours avides de cerveaux frais, qui après avoir brisé tous les espoirs des survivants, les ont poussés à se retrancher. Ainsi, la ville de Londres est devenue une ville fortifiée, un semblant de sûreté, dans laquelle chaque habitants - hommes et femmes également - sont formés dès leurs plus jeunes âges aux arts martiaux, afin d'affronter toutes éventualités.
Aucun de nos personnages n'a donc le droit à l'erreur, car les simples petites choses de la vie, tel qu'une promenade en campagne, un repas de famille ou un bal, peut-être interrompus à tout moment par une nouvelle attaque, et cela malgré les grandes murailles autour de la ville.

Mais si les zombies sont la "nouveauté" d’Orgueil et Préjugés, ils ne sont en revanche pas la seule intrigue du film. Bien sûre, la famille Bennet et ses cinq filles y ont leurs places, tout comme la nécessité de les marier et les réflexions de la jeune Elizabeth qui ne voit pas ça du même œil. Sans oublier le très orgueilleux Darcy, et leur romance qui fleurira d'une façon comme toujours, particulière...

Sur ce point - très - positif, la "parodie" ou ce que j'appellerai "l'adaptation" est d'ailleurs plutôt travaillée avec finesse et respect pour l'oeuvre originale. Ici, le sujet est assez sérieux ! Ce film conserve cette classique histoire d'amour, avec toute la sincérité que nous lui connaissons, en y imposant tout simplement un élément supplémentaire : le "zombie" !
Mais justement, là où j'apprécie le respect de l'histoire, car je ne vois pas pourquoi appeler un film "Orgueil et Préjugés" si ce n'est pas pour le respecter... Je me demande si ce film n'aurait pas eu plus d'intérêt sans s'appeler ainsi... Car malgré tout le respect que j'ai pour l'histoire originale, je me suis plus intéressée ici à la trame des zombies, que par sa romance, désireuse de découvrir plus en profondeur ce côté "épouvante" et d'éprouver une certaine "peur" devant quelques scènes, que de m'attarder sur une romance qui n'a plus grand intérêt dans un film du genre...

Bref, vous l'aurez compris, ce n'est pas le film du siècle mais, rassurez-vous, cela ne m'a cependant pas empêchée d'apprécier ce très joli travail, autant en ce qui concerne l'intrigue, qu'artistiquement parlant. Car finalement, malgré quelques reproches, parce que je pense qu'ils auraient pu faire mieux, j'ai réellement passé un bon moment devant "Orgueil et Préjugés, et Zombies".
Le seul vrai défaut que je retiendrais, sera néanmoins celui qui concerne le talent des acteurs... Non pas qu'ils soient "nuls", mais il ressortait d'eux un certains "surplus" de British, qui manquait malheureusement beaucoup de crédibilité et donnait un côté très artificiel à ce film... Vraiment dommage...






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La Chronique by Célia :

Note : 3/5 


Je rejoins Isa, ce scénario est une idée saugrenue mais vraiment bonne ! J'ai été agréablement surprise par ce film ! J'avais au départ un peu d'appréhension je l'avoue...et même si ce n'est pas le meilleur film de tous les temps, j'ai passé un bon moment !

Je ne connais pas du tout l'histoire d'Orgueil et Préjugés, à part qu'il y a une histoire d'amour... Hum, oui, honte à moi... Bref, j'ai pu "découvrir" en quelque sorte la trame de cette histoire.
Donc donc donc ce film raconte l'histoire de Elizabeth Bennet qui cherche plus que tout à garder son indépendance. Mais bien sûr, tout ce qu'on attend d'elle, c'est qu'elle se marie ! S'en suit alors une histoire pleine de rebondissements romantiques avec Darcy - un homme un peu mystérieux et imbu de lui-même - et d'action à base de zombies !

Ce que j'ai adoré, c'est ce côté femme indépendante, qui se bat contre les zombies aussi bien qu'un homme pourrait le faire à cette époque. L'histoire est compliquée, les liens et les intéractions entre les personnages s'entremêlent pour donner un résultat plutôt sympathique ! J'ai même bien cru que j'allais étrangler les scénaristes à la fin...lol

Les zombies étaient plutôt pas mal ! Même si le film n'est pas si terrifiant que ça en lui-même, je ne le montrerai quand même pas à des enfants.

Bref, j'ai passé un très bon moment devant Orgueil et Préjugés et Zombies !!



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Bande-annonce :



jeudi 1 février 2018

November 9, de Colleen Hoover


November 9, de Colleen Hoover (Auteur), chez l'éditeur Hugo Roman (17€).
Genre : Romance contemporaine


Synopsis : 
"Ce jour-là, le 9 novembre, en allant déjeuner avec son père au restaurant, Fallon ne s'attendait pas à rencontrer Ben. Elle ne se doutait pas que les quelques heures qu'ils passeraient ensemble seraient aussi magiques.
Ben veut devenir écrivain et son projet de livre passionne la jeune femme. Quant à Fallon, elle avait le rôle principal dans une série télévisée et une brillante carrière s'ouvrait à elle avant que sa vie ne bascule lors d'un terrible incendie deux ans auparavant. L'attirance entre eux est forte et immédiate.
Mais, à dix-huit ans, ils sont encore si jeune pour décider de leur avenir. Et Fallon doit s'envoler pour New York, le lendemain, où elle espère relancer sa carrière. A priori, rien ne semble possible entre eux.
Mais comment le savoir ?
Ils vont alors se fixer rendez-vous le 9 novembre, pour conserver la magie de cette rencontre et la confronter au temps qui passe.
Les années vont défiler, les 9 novembre aussi, tous différents et surprenants. Fallon et Ben vont en apprendre un peu plus à chaque fois, sur leur présent mais aussi sur leur passé."

***



Mon avis et ma note (coup de cœur):


Je crois que je suis incappable de trouver un mot ou même une seule phrase pour vous décrire et vous parler de November 9. Car il est bien plus qu'un livre, bien plus qu'une histoire d'amour ou une romance à mes yeux. Il fait parti des écrits, des livres qui sont capables de changer une vie, et de vous aider à voir différemment le monde qui vous entoure. De ceux que je lirais et relirais plusieurs fois au court de ma petite vie, lorsque j'aurais besoin de réconfort, de croire en l'amour ou besoin de force tout simplement.

November 9 est bouleversant, émouvant, attendrissant, déchirant, poignant et palpitant, et un peu tragique finalement. Il est magnifique. Non ! Mieux ! Épatant, admirable et juste sublime.

Il fait parti de ces livres que je serais incappable d'oublier, même après plusieurs années. Parti de ceux que je conserverais bien au chaud au creux d'une des niches de ma bibliothèque et dont je ne me séparerais plus jamais. Même avec le temps. Même avec les changements que tout être humain à un jour dans sa vie, je sais que je n'en aurais jamais envie. Pourquoi ? Eh bien!, parce qu'il fait partie de ces livres qui m'aident à relativiser, qui m'inspirent - si vous voyez ce que je veux dire - et qui ne se contentent pas de raconter une jolie histoire à son lecteur, mais qui au contraire trouvent le moyen de le marquer d'une manière ou d'une autre.

Ainsi, ne soyez pas étonnés, le récit de November 9 commence en douceur, pause les bases, apparaît au départ comme une histoire d'amour assez "basique" finalement. Le coup de foudre dans un restaurant. Le coup de cœur réciproque de deux jeunes gens qui s'attirent, se ressemblent, se font du bien. Bref, une passion naissante comme ont les connait déjà toutes, et cela malgré le fait que les cicatrices de Fallon nous intriguent et que l'attrait que lui porte Ben malgré leurs présences est juste splendide. Mais là où cela devient réellement intéressant, c'est au départ de Fallon pour New York, et cette idée farfelue de se retrouver tous les 9 novembre chaque année, afin de faire le point sur leurs vies et leurs sentiments. Ainsi, le temps qui s'écoule, - assez vite pour nous lecteur - nous offre la possibilité de voir l'évolution de leurs vies et à quel point cette première rencontre les aura finalement impacté. Et à quel point ce livre, qui au départ ne payait pas de mine se termine sur un feu d'artifice de sentiments et de révélations.

Je n'en dis pas plus... Mais honnêtement, si vous hésitez encore après ça, n'hésitez plus !

dimanche 28 janvier 2018

P.S. I Love You, de Richard LaGravenese


Réalisateur : Richard LaGravenese

Date sortie FR : Le 6 Février 2008 et déjà en DVD & Blu-ray.

Genre : Romance & Comédie dramatique (américain)

Durée :  2h06.


Les Acteurs : Hilary Swank, Gerard Butler, Lisa Kudrow, Gina Gershon, Harry Connick Jr, James Marsters, Kathy Bates & Jeffrey Dean Morgan.


Synopsis :


Le film est basé sur le roman éponyme "PS, I Love You" de Cecelia Ahern.

"Holly et Jerry sont un couple amoureux menant une vie parfaite. A la suite de la mort soudaine de Jerry, Holly sombre dans une dépression. C'est alors qu'elle reçoit une lettre, la première d'une série de dix, rédigées par Jerry avant sa mort. Ces lettres, agencées tel un jeu de piste, lui donnent des instructions de choses à faire pour, à terme, tourner la page et enfin réapprendre à vivre."


*****


Note :   

La Chronique d'Isa :


Il y a des films qui nous touchent, nous font passer un bon moment, bref, que l'on apprécie tout en sachant qu'on finira bien un jour par les oublier.... Et puis, il y a ceux que je place moi dans la catégorie de "P.S. I Love You", ceux qui nous bouleversent, qui nous laissent les yeux brillants d'émotions, émue et le cœur lourd. Ceux qui vous mettent une claque et que l'on est incapable d'oublier...

Difficile de reprendre le rythme de sa vie après ça...

Si je suis difficile dans la romance, ce n'est pas parce que je ne suis pas romantique, mais tout simplement parce que je ne supporte pas la niaiserie ou les scénarios basiques. On oublie les restaurants chics qui font tomber la fille en un claquement de doigts, ou les milliardaires séduisant qui peuvent vous faire survoler la ville dans son propre hélicoptère (eux ils font partis de la première catégorie : "Les oubliables" !). Moi, je préfère juste la simplicité et l'émotion. Deux mots que je trouve parfait pour décrire "P.S. I Love You". Qui nous montre en à peine deux heures, un amour exceptionnel et magnifique. Une histoire douloureusement belle. Exactement à l'image de la vie finalement... : Belle et Triste...


Holly est une jeune femme de caractère, qui navigue entre une vie de couple heureuse et un brouillard total au niveau professionnel. Elle désire une vie programmée sur du papier millimétré, pour ne pas risquer une seconde de donner raison à sa famille, quant à l'échec de son mariage.
Gerry, lui, est sa moitié, mais également son opposé. Un Irlandais qui aime la vie et la prend comme elle vient, selon ses désirs et toujours avec légèreté. Rien n'est fatalité pour lui... Si ce n'est peut-être ... la tumeur...

Dix des plus belles années de leur vie s'étaient écoulées, sans même qu'ils puissent penser un seul instant qu'ils n'auraient plus le droit à la suivante... 

Holly vient de perdre son âme sœur, l'amour de sa vie et une partie d'elle même... Sa meilleure moitié, dans la fleur de l'âge, emmenant avec lui son amour et leurs rêves en commun. Celui qui la faisait si souvent rire l'avait quitté pour toujours. Celui qui l'enlaçait tendrement avant de s'endormir, qui ne manquait jamais une occasion de profiter de la vie et qui la regardait toujours avec l'amour des premiers jours... Elle ne pourrait jamais plus se disputer avec lui pour savoir qui se lèverait pour éteindre la lumière de la chambre, ni voir son sourire, entendre sa voix et encore moins lui dire une dernière fois "je t'aime"...
Comment réussir à surmonter une telle épreuve ? Comment continuer à vivre quand tout vous rappel l'être aimé ? Quand vous rêvez de lui toutes les nuits, et que votre cœur se brise quand vous réalisez en ouvrant les yeux qu'il n'est plus là ? Quand vous sentez son parfum, sa présence, comme s'il ne vous avait jamais quitté... ?

Tout naturellement, Holly se laisse submergée par la peine et la douleur, se refusant à l'oublier...

Mais le jour de ses 30 ans, des lettres vont bouleversées sa monotone tristesse... Gerry avait tout prévu ! D'autres lettres écrites de sa mains arriveront dans les jours suivants, l'une après l'autre, dans les moment les plus opportuns, pour la guider, la faire voyager dans leurs souvenirs afin de lui faire un ultime "Adieu"... et qu'elle tourne "enfin" la page. Entre New York et l'Irlande, "P.S. I Love You" nous fait voyager dans les souvenirs d'Holly et Gerry, leur magnifique histoire d'amour qui se poursuit bien au delà de tout ! Un Adieu déchirant, mais tellement magnifique et tout en émotion. Ce film m'a bouleversé mille fois plus que ce à quoi je m'attendais. C'est tout à fait ce que je recherche dans la romance, la simplicité, le naturel, un amour inconditionnel qui me bouleversera et m'arrachera quelques larmes.

Il n'y a pas de mot pour décrire P.S. I Love You... Ce film n'est clairement pas connu à sa juste valeur.
Une magnifique façon pour dire une toute dernière fois "I Love You"...
J'espère sincèrement avoir trouvé les mots justes pour vous donner envie de découvrir ce film.
Il le mérite !


*****

La Chronique de Célia :

Note : 4/5 


Ce film m'a fait un choc. Il démarre sur une dispute, même si ce n'est rien de violent, qui porte sur le sujet des enfants et sur l'avenir du couple que forme Holly et Gerry. J'avoue que je me suis demandé deux secondes si leur couple était sincère. Mais la dispute est à peine finie qu'ils se réconcilient déjà, débordant d'amour l'un pour l'autre. Et là, on a même pas le temps de s'en remettre qu'on se retrouve à l'enterrement de Gerry.

J'ai trouvé le début un peu lent bien que très triste. Puis petit à petit, on va découvrir comment se sont rencontré les deux amoureux, ce qu'ils ont vécu ensemble, leurs rêves et leurs moments de bonheur.

Cette histoire est pleine de sentiments forts, d'amour, d'amitié, de tristesse, de douleur et de courage et de force. Au final, Holly est bien chanceuse d'avoir eu un homme si romantique et prévenant qui a pensé avant tout à elle et à son avenir alors qu'il était malade et sur le point de mourir. Parce que souvent, quand une personne part, elle ne laisse rien. Elle ne laisse pas de lettres, pas de cadeaux, pas de conseils pour vivre et survivre. On doit se débrouiller tout seul. Bref, cette histoire était très touchante, même si Holly m'a un peu énervée parfois...

J'ai adoré la phrase de la maman de Holly, qui je trouve conclue très justement ce film : "On est tous ensemble dans notre solitude".

Une comédie dramatique et romantique qui finit bien, pile comme on les aime quand on est en manque d'amour et d'émotions (oui, c'est typiquement féminin !).


Bande-annonce :